Comment calculer les dotations aux amortissements ?

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Le calcul dotation aux amortissements est le meilleur moyen de déterminer le patrimoine d’une entreprise. En effet, les sociétés sont emmenées parfois à faire des pertes aussi bien en ce qui concerne leurs activités que sur leurs biens. Pour le besoin de la comptabilité, il est important de faire la part des choses afin de connaître ses performances. Dans cet article, nous vous proposons un mode de calcul qui vous permettra de faire cette opération.

C’est quoi le calcul de dotations aux amortissements ?

Avant de connaître le mode de calcul dotation aux amortissements, il est important de savoir ce que c’est. D’abord, l’amortissement est la perte de valeur d’un bien en raison de son caractère obsolète ou de l’usure. Ainsi, la perte de valeur fait allusion au montant représentatif de cette perte. Mais dans le cadre d’une entreprise, il y a des règles qui régissent la prise en compte de cette dotation.

D’abord, le calcul dotation aux amortissements n’est pris en compte que pour un bien immobilisé. Mieux sa valeur d’usage doit être au-delà d’une année et le montant de son acquisition doit être supérieur ou égale à 500 euros. Néanmoins, il est important de préciser que l’amortissement est sous plusieurs formes. Nous avons d’un côté  l’amortissement fiscal, l’amortissement comptable et aussi l’amortissement dérogatoire. Le calcul dotation aux amortissements dépendra du cas dans lequel nous nous retrouvons.

L’amortissement comptable

La première forme d’amortissement et la plus connue, notamment en ce qui concerne les entreprises. Le mode de calcul dans ce cas est un peu différent de ce qui se fait dans le cadre des autres formes d’amortissement. D’ailleurs, il existe deux différentes manières de faire ce calcul. La toute première et même la plus connue de tous est la méthode linéaire. Elle se fait en considération du temps d’usage de l’actif. Pour faire ce calcul dotation aux amortissements, vous aurez besoin de plusieurs éléments. Il s’agit entre autres du montant à amortir, mais également de la durée d’utilisation. Il faudra diviser le montant amortissable par la durée d’utilisation et le tour est joué. C’est le mode de calcul la plus simple et la plus compréhensible en matière d’amortissement comptable. Mais, il existe également une autre forme de mode calcul dotation aux amortissements que vous pouvez également utiliser.

En dehors de l’amortissement linéaire, vous pouvez aussi vous servir du mode de calcul variable. Comme dans le cas précédent, il permet aussi de déterminer l’amortissement comptable. Mais contrairement à l’amortissement linéaire, il tient compte du rythme de production de l’entreprise pour faire le calcul. Ainsi, il faudra multiplier le montant amortissable par le nombre d’unités d’œuvre de l’exercice. Ensuite, le résultat sera divisé par le total des unités d’œuvre. C’est un autre mode de calcul dotation aux amortissements qui fonctionne bien. Mais peu importe le chemin emprunté, vous devez nécessairement comptabiliser votre résultat.

L’amortissement fiscal

Lorsque l’entreprise a des biens ayant une durée de vie au-delà de 3 années, alors vous pouvez utiliser le mode de calcul dépressif. Son principal objectif est l’amortissement  de manière accélérée de votre bien. Cela permet la diminution du bénéfice imposable. La formule de ce mode de calcul dotation aux amortissements est bien simple. Il faudra multiplier la valeur d’origine du bien par (100 divisé par la durée d’utilisation.) Le résultat de cette opération sera multiplié par le coefficient dépressif. Ce dernier résultat sera alors 100. Mais, la formule en ce qui concerne les annuités est bien différente. Ici, vous devez multiplier la valeur comptable du bien par (100 divisé par la durée d’utilisation du bien).

Le résultat obtenu sera multiplié par le coefficient dépressif, avant de le diviser par 100. Mais pour ce mode de calcul dotation aux amortissements, il importe de connaître les coefficients dépressifs. Lorsque la durée d’utilisation du bien est égale à 3 ou 4 ans, le coefficient dépressif est d’1,25. Mais lorsque cette durée est égale à 5 ou 6 ans, alors le coefficient dépressif sera d’1,75. Enfin, le coefficient dépressif sera  de 2,2, si la durée d’utilisation du bien est supérieure à 6 ans. Mise à part les deux modes de calcul dotation aux amortissements, il en reste un dernier. Mais, ce n’est pas à proprement un mode de calcul.

L’amortissement dérogatoire

Comme nous venons de le mentionner, cette forme d’amortissement n’est pas vraiment un mode de calcul. La raison est bien qu’elle n’a pas rapport avec une dépréciation économique. C’est plutôt une option fiscale. Seulement, elle peut devenir une obligation dans certaines circonstances. C’est notamment le cas lorsque lorsqu’il existe des divergences entre les règles fiscales et les règles comptables. Cette divergence peut concerner aussi bien le type d’amortissement, la durée ou la base du calcul elle-même. En fait, ce mode de calcul dotation aux amortissements vise un objectif de neutralité envers toutes les entreprises. Du coup, il importe donc après le calcul de l’amortissement fiscal et de celui comptable de faire la différence entre les deux.

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